En tous les cas, on retrouve ce patronyme depuis le XVIème siècle en Bretagne parmi mes ascendants (cf. Généalogie – pour les codes demandez-les via le formulaire de contact en justifiant votre demande, un indice se cache sur cet article). Notre famille est établie avec ce nom depuis au moins cette période dans le Trégor et en particulier du côté de Perros-Guirrec, Trégastel et Trébeurden. L’ancien patronyme porté par la branche jusqu’à la fin du XVIème pourrait être Goazmat – ou pas.
Alain, plus couramment écrit Allain, est-il pour sa part un nom breton ? Non si l’on en croit M.T. Morlet (Dictionnaire étymologique des noms de famille), pour qui il s’agit du nom germanique Alanus, évoquant le peuple des Alains, venus de Scythie. Oui selon la plupart des auteurs bretons, qui le rapprochent du gallois alan (= cerf, également elain = biche) ou du gaélique ail (= rocher, diminutif ailin). En tout cas le premier saint connu ayant porté ce nom a bien vécu en Bretagne : il fut évêque de Quimper au VIe siècle.
Pour ma part, la question ne se pose pas : c’est bien breton, puisque le nom se portait déjà en Basse-Bretagne (Breiz Izel) du temps où le Duché de Bretagne était indépendant. Sûrement orthographié en breton sous la forme d’Allan avant que le Roy de France n’y impose son administration et ainsi sûrement l’Etat Civil sous la forme d’un prénom et d’un nom (et quelque-fois le surnom à la place du nom selon le curé). Et puis quand on analyse la carte géopatronymique du nom, on arrête de se poser la question…
Sinon pour l’anecdote capillotractée (pas plus que la théorie de Mme Morlet), Allain of Kent a ses armoiries dans le Kent, à l’embouchure de la Tamise en Bretagne insulaire. Alors, ben oui, c’est breton, hein.
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