Au Moyen Âge, l’histoire de Brest se confond avec l’histoire de son château. Puis Richelieu en fait un port militaire. Brest se développera autour de son arsenal, jusqu’à la seconde moitié du xxe siècle. Fortement marquée par des bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale, Brest a vu son centre historique presque entièrement renouvelé pendant la Reconstruction. la suite ici …
Les murs du port de commerce
Le Relecq-Kerhuon
Le Relecq-Kerhuon est une ville faisant partie de Brest métropole océane. Sa situation exceptionnelle aux portes de la Rade de Brest en fait un lieu incontournable pour les promenades et pour profiter du bord de mer.
Plougastel-Daoulas
Paroisse bretonne primitive fondée vers le VIème siècle, Plougastel « la paroisse du château » doit sans doute son nom à « l’oppidum » de Roc’h Nivelen. Jadis, son bourg chef-lieu, était appelé en breton « Gwikastell », nom que porta aussi une famille noble de la paroisse, dont un des représentants, Hervé de Guicastel, mourut abbé de Daoulas en 1281.
Originellement, son territoire devait s’étendre jusqu’à Landerneau et Daoulas, englobant les communes de Loperhet, Dirinon, Saint-Urbain, Saint-Thomas de Landerneau et le nord de Daoulas. Une vaste et épaisse forêt, dite « de Thalamon » aurait autrefois couvert la rive gauche de l’Elorn.
Landerneau
Landerneau est une ville du Léon, ville de fond de ria, située là où se terminait traditionnellement la navigation maritime remontant l’estuaire de l’Élorn, ce qui permit l’essor du port, désormais inadapté à la navigation maritime moderne ; c’est aussi une ville-pont, située à l’emplacement du dernier pont, le pont de Rohan, permettant le franchissement du fleuve côtier et de passer de Léon en Cornouaille ou vice-versa. Ce lieu de passage obligé pour la circulation terrestre a provoqué le développement commercial de la ville, y compris sur le pont lui-même, pont habité de maisons sur pilotis, aux commerces nombreux traditionnellement et resté à péage au bénéfice des Rohan, princes de Léon qui l’avaient fait construire, jusqu’en 1766. On construisit aussi sur le pont même, ou à proximité, une chapelle, un moulin, une pêcherie et même une prison dont les prisonniers s’échappaient parfois en plongeant dans la rivière. Jusqu’en 1930 (date de la mise en service du pont Albert-Louppe), ce fut le principal lieu de passage entre les évêchés de Léon et de Cornouaille.