Le Pays de Quimper est composés de huit communes : Guengat, Plogonnec, Plomelin, Ergué-Gabéric, Pluguffan, Plonéis, Locronan  et Quimper.

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Quimper

Quimper est labellisée Ville d’Art et d’Histoire grâce à la qualité de son patrimoine architectural. Retrouvez une galerie sur la cathédrale Saint Corentin, le collège de « La Tour d’Auvergne », le quartier de Locmaria, le musée Breton, les chapelles et  le Stangala


Le musée départemental breton

Créé en 1846 par la Société archéologique du Finistère, le musée départemental breton de Quimper est installé dans l’ancien palais des Évêques de Cornouaille, proche de la cathédrale Saint-Corentin. Se définissant comme un « musée de société », il présente l’archéologie et les arts (sculpture, costumes, mobilier, faïences, vitrail, peinture, etc..) du département du Finistère. …La suite ici…

Le théâtre et le jardin Max Jacob

À quelques mètres des quais de l’Odet, le jardin du Théâtre rassemble des espèces très diverses et parfois rares. Composé selon un style proche du romantisme anglais, il est agrémenté d’une pièce d’eau et de plantes de milieux humides. Un escalier de quelques marches en pierre permet d’arriver sur des allées en herbe qui délimitent la très belle roseraie. On y découvre quelques beaux et vieux spécimens d’arbres. C’est l’un des jardins quimpérois les plus anciens (1904).

La place au Beurre et ses ruelles

Retrouver les rues de Quimper entre le collège La Tour d’Auvergne et la rue Kéréon.

La rue Kéréon

Situé entre la Place Saint Corentin et la rivière Steir, elle mesure environ 220m. Elle la principale artère piétonne de Quimper et est de tout les défilées …

 Le collège de « La Tour d’Auvergne »

A l’origine, le collège des jésuites de Quimper fût inauguré le 18 juin 1621 à l’emplacement du collège actuel. Au cours des XVII e et XVIII e siècles, l’établissement gagna une grande réputation à travers toute la Bretagne grâce à des professeurs remarquables. En octobre 1796, le collège devint École centrale, puis en 1806, collège municipal et ce jusqu’en 1886. 
Le lycée fût créé en 1886 et baptisé « La Tour d’Auvergne » en 1897 en l’honneur d’un ancien élève.  Pour en savoir plus sur lui …

Le Jardin De La Retraite

À l’origine, cet espace appartenait aux chanoines de la cathédrale. Au cours du 17e siècle, ils sont occupés par la communauté des dames de la Retraite. Les terrains et les bâtiments voisins sont rachetés par la Ville en 1977. Le jardin est ouvert au public en 1979 tandis que les services municipaux (archives et urbanisme) et une maison de retraite occupent depuis le bâti voisin.

Terre au Duc

La Terre au Duc est l’espace compris entre les rivières le Stéïr, l’Odet et la rue du Chapeau Rouge. 

Le quartier des Ursulines

Les Ursulines est composées d’une esplanade, d’une médiathèque, d’une église, d’un centre de congrès, etc ….

Le château de Lanniron

Le Château de Lanniron ( XV – XIX ème siècle), fut l’ancienne résidence d’été des évêques de Cornouaille. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 6 mai 1988 et depuis le 23 décembre 1992. (vidéo)

Locmaria

Locmaria est le lieu d’émergence de la ville primitive, lieu d’implantation de la plus ancienne abbaye quimpéroise, Locmaria est aujourd’hui connu comme le quartier des faïenciers où est fabriquée la faïence de Quimper. Il est situé en bordure de l’Odet en aval du centre-ville, au fond de l’aber du fleuve, et s’est constitué dès l’Antiquité autour d’un port. Son nom en breton (breton moderne Lokmaria donné à une station de bus) signifie « Le lieu de Marie » au sens de lieu consacré à Marie.

 

Les églises et chapelles

Eglise Saint Alor

L’église est dédiée à saint Alor, troisième évêque de Quimper et invoqué comme protecteur des chevaux. Eglise paroissiale d’Ergué-Armel, elle juxtapose plusieurs époques. Le porche sud voûté, la nef ainsi que l’ossuaire transformé plus tard en chapelle des fonts baptisimaux conservent l’esprit gothique du XVI ème siècle. La façade ouest avec sa porte encadrée de pilastres et surmontée d’un fronton brisé ainsi que le clocher couronné d’un dôme à lanternon datent du XVII ème siècle, tandis que le chevet plat a été réalisé par l’architecte J. Bigot au XVIIII ème siècle. A l’intérieur, des vases acoustiques destinés à réduire les phénomènes d’écho sont visibles au dessus des deux dernières arcades de la nef. Dans l’ancien ossuaire, quatre petits vitraux dédiés à saint Corentin, saint Yves, sainte Anne et saint Alor sont dus à Pierre Toulhoat (2006). Sur le placître, le monument aux morts conçu par l’architecte Charles Chaussepied en 1921 intègre l’ancien calvaire du XVI ème siècle.

La chapelle Ty Mamm Doué

La chapelle de Ty Mamm Doué, chapelle de la Maison de la Mère de Dieu, doit sans doute son nom à un modeste oratoire de 1295, démoli en 1970. Cette chapelle est le joyau architectural du patrimoine religieux de la paroisse de Kerfeunteun. Édifiée près d’un petit oratoire entre 1541 et 1592, en granit, de style gothique, elle fut complétée entre 1605 et 1621 dans un style renaissance, visible sur la face sud. Cette chapelle est de dimension importante de type renaissance bretonne. Elle comporte une nef unique, un transept rectangulaire, un chœur à chevet plat. Le clocher de type dit « cornouaillais », tel qu’on le retrouve sur l’église de Kerfeunteun, est curieusement situé sur un contrefort au sud. A l’intérieur, l’appareillage en pierre de taille est très soigné. La voûte en lambris peinte se termine par des entraits et des sablières polychromes. Une poutre de gloire, surmontée d’un Christ du XVI ème siècle en bois polychrome, ornée d’engoulants, marque la séparation entre le chœur et le transept.

 

L’église de la Trinité

L’église de la Trinité, construite de 1520 à 1595 en style gothique tardif et agrandie en 1953, est encore jouxtée par le cimetière et la fontaine. On y voit un vitrail de 1550, L’Arbre de Jessé. Le petit clocher de pignon reflète la modestie des ressources de la paroisse de Kerfeunteun restée longtemps rurale.

La place Saint Corentin

La cathédrale Saint Corentin

La cathédrale gothique est construite en trois fois, l’impulsion initiale étant donnée en 1239 par un horsain, l’évêque de Cornouaille Rainaud. La suite ici …

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Le Stangala

Le Stangala est la vallée encaissée et boisée du fleuve Odet en amont de Quimper et faisant limite entre l’ancienne commune de Kerfeunteun et Ergué-Gabéric. la suite ici …

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Locronan 

Blotti contre le flanc de sa montagne, Locronan dresse ses maisons de granit bleuté au pied de la tour carrée de son église, donjon trapu et solitaire. Site d’essence sacrée, puis capitale de la toile à voile en Bretagne, de la fin du XVème siècle au milieu du XVIIIème siècle, ce haut lieu du tourisme breton, aimé des cinéastes, n’oublie pas sa double vocation ancestrale.

A cinq minutes des plages du Porzay, entre le Bois du Nevez (aménagé handicapés) et le Bois du Duc, Locronan vous éblouira par sa beauté. 

Vous en serez plus en visitant le site de l’office du Tourisme.

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Eglise Saint Ronan

L’église a été construite entre 1430 et 1480 par les seigneurs du Nevet, avec les dons des ducs de Bretagne Jean V, Pierre II et François II. Elle est érigée à l’emplacement de la chapelle du prieuré dépendant de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Sa flèche, foudroyée par trois fois, fut définitivement démolie en 1808.

L’édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1846.

L’église est longue de 43 mètres. La largeur de l’édifice s’accroît au niveau des dernières travées du collatéral sud. La grosse tour occidentale, qui a perdu sa flèche, est précédée par un porche surélevé de plusieurs marches. Une chaire du XVII ème siècle se remarque à l’intérieur.

Le tombeau de saint Ronan se trouve dans la chapelle du Pénity, construite en 1530 par Renée de France, fille du roi Louis XII en annexe de l’église à l’emplacement supposé de son ancien ermitage. La chapelle du Pénity est une construction à une nef, formée de trois travées, dont une seulement, celle de l’ouest, ne communique pas avec l’église saint-Ronan.

Le saint y est représenté sur une dalle en pierre de kersanton, soutenue par six anges porteurs de blasons ; deux anges veillent à ses côtés, les six autres supportent la table funèbre. Le gisant du saint enfonce de la main gauche sa crosse dans la gueule d’un monstre et il bénit de sa main droite.

La chapelle Ar Sonj

Chapel Ar Zonj (Chapelle du souvenir)

Suite à la construction d’une chère à prêcher en 1887, au sommet de la montagne de Locronan, au lieu dit « Plas-ar-c’horn » une chapelle sera édifiée grâce aux dons de Madame Paul Lemonnier. Elle fut construite en 1911 et inaugurée en 1912 comme l’atteste sa plaque inaugurale. 

Elle fut détruite en 1977 après un incendie. A l’emplacement de cet édifice jugé trop haut, exposé aux assauts du vent et de la foudre, Monsieur l’abbé Maurice DILASSER, recteur de la Paroisse, préféra faire construire une petite chapelle basse répondant aux besoins de la grande Troménie inspirée de la Chapelle Saint They à la Pointe du Van et achevé pour la Grande Troménie de 1977.

 

La chapelle de Notre Dame de Bonne Nouvelle

La chapelle Notre Dame de Bonne Nouvelle est nommée « An Iliz Nevez », l’église neuve, du temps, où sa voisine plus ancienne existait, la chapelle Saint Eutrope. La chapelle date du XV ème (1439) et a subi des restaurations successives, pour finir par son clocheton au XVII ème siècle.
Les vitraux (1985) sont du peintre Alfred Manessier.
La chapelle, de plan rectangulaire, a un sol pavé et pentu. La petite nef n’a pas de bas-côté, une poutre de gloire se trouve sur la partie haute de l’arc brisé. Dans le chœur se trouve un mobilier en bois polychrome. A chaque angle, une niche accueille une statue, à droite la Trinité, à gauche la Vierge de Bonne Nouvelle.

La fontaine fut financée en partie par un marchand de toiles, d’où l’inscription « don de I.Conan, marchand de toile, l’an 1698 ». C’était le point d’eau du village, d’où l’usure des pierres tout autour. Son eau est bue à la première station de la Troménie est soulage, ce jour-là, de tous les maux.

Le calvaire est dédié à Saint Eutrope. D’après la légende, il serait le treizième apôtre. Il est présenté en martyr du fait d’avoir été lapidé et tué d’un coup de hache pour avoir converti la fille d’un gouverneur romain à Saintes.
Le calvaire est l’un des rares monuments de ce type construit en calcaire. Une vierge à l’enfant est sculptée sur son revers, de l’autre côté sont représentés des anges recueillant le sang du christ.

Ergué Gabéric

Son nom breton est An Erge Vras signifiant Le Grand Ergué. La première mention écrite du nom date de 1160 sous la forme Arke qui laisse supposer une forme plus ancienne Arkae . À l’origine le terme Erge en vieux-breton se décompose en ar signifiant aux abords de, en avant de, et kae pour haie, talus défensif. Le territoire d’Erge a été divisé en deux au XIIe siècle : le suffixe Gabéric est probablement issu du patronyme Cabellic, dont un représentant Guy Cabellic fut évêque de Cornouaille de 1267 à 1280. Pour en savoir plus …

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Guengat

Contrairement à ce que pourrait laisser supposer la traduction littérale du breton, Guengat (gwenn gad) ne signifie pas « lièvre blanc ». Guengat tirerait son nom du breton « gwenved » (bienheureux) et « kad » (combat).
La paroisse de Guengat s’est créée au détriment de celle de Plonéis et de Plogonnec. Dès 1203, il est fait mention du château de Guengat, appelé « Les Guengat ». Ce château, situé sur une butte au nord du bourg, est aujourd’hui en ruine. Il était le berceau de la famille DE GUENGAT. Leur devise: « Trésor et Léal à ma foy » Pour en savoir plus …

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Plogonnec

Plogonnec est une « paroisse-mère » (cf. plou) ancienne, qui fit partie des paroisses de l’Armorique primitive. Le premier acte qui signale son existence se trouve au cartulaire de l’abbaye de Quimperlé. Il s’agit d’une donation faite à Saint Ronan le . Dans ce cartulaire le nom de la paroisse est écrit « Plue Gunuc », puis « Ploegonohc » et « Ploe Gonoc ». À comparer avec Saint-Connec ou Saint-Thégonnec. Pour en savoir plus …

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