Ce week-end, j’ai marché pour la première fois sur l’eau, comme Jesus (prononcer djizeus) !
En effet, après avoir tanné ma douce et tendre sur la nécessité absolue pour moi de passer à autre chose que le bodyboard, après divers essais, j’ai enfin trouvé la planche idéale pour assouvir mes désirs de glisser plus souvent en roulant moins loin, beaucoup moins loin. On a beau dire, mais les vagues du coin, sont des vagues à longboards (molles et longues) à 80% du temps, donc pas pratique pour surfer radical en bodyboard. Et donc, j’ai négocié comme un marchand de tapis un Bic Nat Young de 9.4 pieds (2m85) (côtes : 285×57,8×7,6 cm (9’4 x 22″3/4×3″) à prix coûtant chez Décath : 150€ d’économisé ! Et à payer en dix fois, surtout…
Pourquoi un Bic ? Et bien d’après mon pote de glisse Brian, le shape (la forme) de ce longboard est excellente pour un surf pénard dans les vagues de 30cm (!) à 1m50, ce qu’il y a le plus dans le coin en fait, et surtout ce sont ces types de vagues qu’on trouve en baie de Douarnenez. Voici ce qui est dit à propos de l’engin :
[Je surfe du « Nat Young »
La 9’4 » est LA planche du quintuple champion du monde, sa favorite. Elle a été conçue par son ami Darrell « Rooster » Dell. Son look superbe, son départ facile dans la vague et sa remarquable maniabilité font d’elle la planche la plus recherchée par de nombreux surfers de niveau intermédiaire et également par les surfers confirmés qui recherchent glisse et vitesse.
Légèrement concave sur l’avant avec un rocker conventionnel, le 9’4 » de Darrell évolue vers une section plate située juste sous le surfer en position de rame, ce qui facilite la rame et le take off. Ensuite, la carène devient un Vé arrondi, bien prononcé au niveau des pieds, facilitant et adoucissant le passage d’un rail sur l’autre. Le 9’4 » doit son succès à sa polyvalence et aux qualités de sa fabrication E-Comp à savoir un poids léger, une bonne rigidité et une excellente résistance aux chocs.]
Donc, première expérience dimanche avec Manu qui lui s’est pris un performer 7.3 : époustouflant ! (avec l’accent de Roberto Benigni).
Une bûche, tentative de passer la barre, une autre bûche, bon, je ne bouge plus et j’attend ce qui vient, je rame, je me sens emporté par la vague, la vitesse s’accentue, je prends mes appuis sur la planche et me met debout, je fais un pas vers l’avant pour enfoncer un peu le nose, je prend encore un peu de vitesse, ouaih, ça y est je suis debout ! Je me laisse glisser pénard jusqu’à la plage en regardant si Anne m’a vu, elle me fait un petit signe. Raahlala… la sensation de glisse… Rien à voir avec le bodyboard… J’ai pris encore quelques dizaines de gamelles et autres bûches, mais aussi d’autres vagues… C’est le début…
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En bonus des photos de cet après-midi (le 14 octobre, une semaine après)
Â
Avant, pénard à attendre les vagues
Après (c’est moi à l’envers à gauche)
Promis des photos de moi debout une prochaine fois !
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Anne
Je vous promets qu’il a été debout mais l’appareil photos est trop lent ! Promis la prochaine fois je ferais mieux pour les photos ! 😛